313. I.D.

7. Korps 

 

Guernesey – 10. August 1941
 05:
00u

 

 

Rapport de l'Oberst von Gersen

 

     1) Contexte :

 

 Débarquement surprise d’un groupement spécial dont le commandement m’a été confié par

l’Etat-Major du général von Steelgun.

Nous devons investir l'île anglo-normande de Guernesey et en détruire la station radar qui met en péril les opérations de la Lutwaffe lors de ses raids sur l'Angleterre.

La composition des troupes britanniques stationnées sur cette île n’est pas connue précisément.

Face à la pauvreté des renseignements, il faudra faire preuve de la plus extrême vigilance.

Les surprises risques d'être désagréables. Mes forces sont divisées en deux groupes (nord et sud).

 

En accord avec l’Etat-Major, j’ai établi le plan suivant :

 

Chaque groupe est  chargé de la réduction de deux hameaux, avec comme objectif secondaire pour le groupe sud d'explorer la pointe rocheuse située entre St Wallace et Crichton.

Une fois le débarquement effectué, il faudra donc sécuriser les hameaux de St Wallace (groupe sud) et de Crichton (groupe nord), puis entreprendre la même action sur Sherbrook (sud) et sur Henry Castle (nord).

Pour terminer, les deux groupes se regrouperont pour l'assaut final sur la station radar qui doit être solidement défendue.

Il est 05 h 00 et nous avons deux heures et demie pour remplir notre mission.

 

Première surprise désagréable, plusieurs barges ne sont pas au rendez-vous.

La confusion règne.

Il me manque : un groupe de pionniers complet et ses véhicules de soutien ( trois SPW 251/1A).

 

Je dispose donc de :

28 barges non armées,

2 groupes de pionniers,

4 groupes d'infanterie,

3 groupes de Spaeher,

4 MG 34 Dreiben

9 SPW 251.1A,

3 Pz Ib,

3 Pz IIf,

2 Pz IVd,

4 SPW-251/2 GRW 81 mm,

2 camions de munitions,

un soutien d'artillerie naval composé de deux escorteurs (un léger et un moyen),

ainsi que deux JU 87B-1 stuka.

 

2) Situation du débarquement :
 

Nous débarquons sans problème en deux groupes distincts (sud 2/3 des forces et nord 1/3 des forces), seuls quelques tirs isolés de mitrailleuses et une patrouille britannique s'opposent à nous. La patrouille est détruite, mais nous ne repérons pas les mitrailleuses ennemies, Par précaution, je fais déclencher des fumigènes face aux hameaux de St Wallace et de Crichton, ainsi qu'en direction de la pointe de terre située entre eux. Je fais aussi  bombarder Crichton par un des escorteurs.

Au sud, un de mes Pz Ib saute sur une mine. Heureusement, il est seulement immobilisé, le 1Lt Schwartz s'efforce de réparer.

Comme il fallait s’en douter, les plages sont copieusement minées. Il va falloir avancer d'autant plus prudemment, les pionniers devant. Je sens que le groupe disparu va nous manquer cruellement.

 

3a) Conquête de Crichton (nord) :

 

A Crichton, les éclaireurs découvrent une HMG Vickers en déroute et la contraigne à se  replier. Les pionniers commencent à déminer et à détruire les barbelés protégeant la côte. Nouveaux accrochages avec quelques patrouilles que nous repoussons sans peine. Je continue de faire bombarder préventivement le hameau par nos mortiers portés cette fois.

Deux sections d'infanterie et une mitrailleuse anglaise se découvrent (dans le cimetière). Echanges de tirs, je fumigène et je commande des tirs de mortiers avant de donner l'assaut.

L'action se déroule bien. L'ennemi assommé par nos tirs de mortiers est facilement mis en déroute. Crichton est pratiquement pris dès ce premier assaut de notre l'infanterie bien soutenue par les mitrailleuses des SPW 251/A. Deux Vickers et deux patrouilles sont détruites. Deux sections de riffles fuient. Seule une troisième section résiste.

En fait, une compagnie complète de rifles se trouve dans ce village. Nous perdons un SPW 251/A, mais l'ennemi recule et il devrait bientôt être totalement anéanti. Mission remplie à 05 h 30, Crichton est aux mains des 2lt Schultz et Stolz. Le 2lt Weisbach va demeurer sur place avec quelques blessés pour occuper Crichton. En marche pour le Henry Castle !

 

3b) Conquête de la pointe rocheuse (centre) et de St Wallace (sud) :

 

 La pointe de l'île : elle continue à être pilonnée par l'artillerie navale. Au moins deux mitailleuses y sont embusquées. J'approche quelques troupes sous couverts de fumigènes. Une patrouille est détruite. Les anglais commencent à bombarder les plages. Trop tard, nous les avons déjà quitté. Pour l'instant, la rapidité d'exécution paie.

Un nid de mitrailleuses Lewis est débusquée par la section du sergent Brors. Le 2lt Wittman est chargé de la réduire avec deux sections de schuetzens et deux unité de spahers.

Une reconnaissance de spahers trouve une pièce d'artillerie en retrait de la pointe rocheuse. Malheureusement, la liaison radio est perdue avant de savoir plus. Je vais renouveler la demande d’un appui d'artillerie sur ce site. Finalement, cette pièce d'artillerie anglaise s'avère être une section de sapeurs anglais que le sergent Schoën taille en pièce. Mais, sans appui du génie, Wittman a le plus grand mal à réduire son nid de mitrailleuses Lewis. Qu'il se débrouille ! Hors de question de faire revenir du génie en arrière. Je manque de véhicules et les SPW-251/1A font la navette en appui pour projeter l'infanterie à l’avant.

Je garde aussi mes Stukas pour l'assaut final sur la station radar.

A 05 h 45, des scouts tentent de s'opposer à la destruction du nid de Lewis. Ils nous causent quelques pertes avant d'être tués. A 06 h 00, le bunker tient toujours. Puis, Wittman me rapporte avoir découvert un deuxième bunker. Déjà qu'il ne s'en sort pas avec le premier !

Il est 06 h 20, quand Wittman m'annonce que le sergent Brors a enfin fait sauter un des MG Nest. Comme quoi avec de la persévérance, le 2Lt Wittman peut aussi avoir des résultats. Cela sera confirmé par l'explosion du dernier bunker de mitrailleuses à 06 h 40 par le sergent Funck.

 

A St Wallace : nous avançons sans résistance, mais nous avons des pertes en hommes dû aux mines non détectées à cause du manque cruel de troupe du génie !

Premières résistances, nous perdons quelques hommes en détruisant deux Vickers HMG.

Heureusement, un passage sans mines est trouvé par nos éclaireurs. Ce qui a permis à deux de nos Pz IIf de contribuer à la destruction des mitrailleuses ennemies.

Nous arrivons en vue de St Wallace et sommes pris à partie par des canons de défense anti-aérienne de 40 mm. Une section de schuetzen est massacrée. Protégé par des tirs de couverture, une équipe de flammenwerfer s'approche à portée et règle son compte à une des deux pièces.

 

Je commande au 2Lt Schmeltzer un tir de nos mortiers sur St Wallace et un tir préventif de l'artillerie de marine sur Sherbrooke.

 

Après repérage, le sergent Weber et son PzIVd est chargé de détruire la deuxième pièce d'artillerie anglaise. L'investissement du hameau commence, une section d'infanterie anglaise est délogée par nos pionniers. Il y a sans doute là aussi une compagnie complète de rifles.

Pendant, que sous mon commandement direct, l'investissement de St Wallace se poursuit, j'envoie le 1Lt Conkling en pointe à Sherbrook.

 

A 05 h 35, deux chasseurs hurricanes IIc nous prennent à parti. Peu de perte, mais l'équipage d'un de mes deux camions de munitions disparaît dans la nature. J'espère pour eux qu'ils ont bien été volatilisés par les bombes anglaises ! Le 1Lt Falkenberg qui venait prendre des munitions pour son SPW-251/2Grw va se trouver fort marri. Les trois autres mortiers portés de 81 mm sont demeurés sur la plage sud avec le deuxième camion de munition. Ils font un boulot formidable.

 

A 05 h 40, St Wallace est tombé entre mes mains. J'ai perdu une MG 34 Dreiben victime d'une embuscade de sappeurs anglais. Nous les avons vengé dans la minute qui a suivi. Nous finissons de nettoyer le site en anéantissant des mortiers de 2 pouces, puis je fonce droit à la poursuite de Conkling pour le soutenir dans la prise de Sherbrook. Je laisse en arrière, le 1Lt Tost et son Pz IIf dont le canon de 20 mm a cassé. 

 

4a) Prise d'Henry Castel :

 

Passée une prairie, une forêt assez profonde d’étale entre Crichton et le château. En chemin, un SPW de transport essuie un tir d'AT placé à l’orée du bois (sans conséquence). Le 2Lt Stolz identifie un 2 Pdr AT-Gun. Le sergent Strauch fait le tour par la lisière de la forêt, tombe sur les arrières du canon et le détruit avec ses servants.

Il est 05 h 45, les tirs d'artillerie anglais (au son : du 75 mm Howitzer et des mortiers de 2 pouces) deviennent plus précis, bien que frappant plutôt nos arrières.

Justement, des mortiers anglais révèlent leurs positions en détruisant une MG 34 Dreiben, alors que nous les avions dépassés sans les voir. Ils sont réduits peu après à un silence funèbre par le 2Lt Schultz.

Par radio, le 1Lt Schwartz m'annonce que son Pz 1b est de nouveau opérationnel. Je lui ordonne de rejoindre Stolz et Schultz qui n'ont aucun blindé en soutien. Nouvel appel de Schwartz qui m'annonce s’être embourbé ...

A 05 h 50, Stolz m'annonce être en vue d'Henry Castle où rien ne bouge. Quelques sentinelles anglaises  ouvrent le feu et sont annihilées. Des scouts sont aussi éliminés dans la forêt par l'infanterie qui arrive en deuxième rideau.  Cette forêt est grande, il n'est pas impossible que d'autres scouts y soient postés. Il faudra s’en occuper plus tard. La priorité est toujours donnée à la prise, la plus rapide possible, de la station radar.

Le 2Lt Stolz entame l'assaut du château. Il profite des sous-bois qui entourent le bâtiment pour s'approcher à couvert. Toujours aucune activité ennemie, mise à part les sentinelles rencontrées tout à l'heure. Un camion bedford, stationné dans la cour du château, subit notre feu.

La troupe de Stolz entre dans le parc puis dans le château encerclé. La section du sergent Strauch débusque l’état major ennemi qui, après lui avoir tué deux hommes, tente d'échapper à la capture. Le sergent Krontz va attendre les anglais à la porte principale, mais subit le feu d'un blindé léger Marm-Herr II ME.

Strauch finit par rattraper le colonel et son état-major dans les escaliers et envoie tout ce joli monde ad patres d'une grenade habilement lancée.

En revanche, le 2Lt Stolz n'arrive pas à faire entendre raison au Marm-Herr II, surtout qu'un nouveau canon anti-aérien de 40 mm vient l'appuyer.

Le Marm-Herr II retarde notre offensive du côté nord du camp retranché. Malheureusement, il détruit un SPW 251/1A et met hors de combat une demie douzaine de nos hommes.

Enfin, le sergent Kaptain à la tête de sa section de pionniers finit par exploser ce foutu Marm-Herr avec une tellermine.

Il est 06 h 10, les 2Lt Stolz et Schultz vont pouvoir participer à l'attaque finale du camp retranché de la station radar de Guernesey. Leurs ordres sont de passer au nord par l'entrepôt.

 

 

4b) Prise de Sherbrook :

 

En reconnaissance, Conkling dispose de trois Panzers (I, II et IV), d'une section de pionniers et des flammenwerfer. Ce hameau semble être défendu par des canons et au moins un Vickers Mk VIb. En appui, le 1lt Scherer lui régle son compte à 700 m en trois tirs du 75 mm de son Pz IV.

L'artillerie de marine réduit le centre du village et son église à l'état de ruines fumantes.

Le 2 Pdr AT-Gun repéré dans une des premières maisons est passé au lance-flamme par le sergent Boettcher.

 

Conkling et les Panzers progressent dans les près au sud. L'idée est d'observer la manufacture située à la sortie du village et de prendre à revers les éventuels défenseurs.

L'opération de contournement au sud se passe bien. Conkling signale que la manufacture est défendue, mais apparemment faiblement. Les panzers reçoivent l'ordre d'accompagner des flammenwerfer montés sur un SPW de transport, afin de rapporter la façon dont est défendu l'entrée du camp de la station radar.

 

Une autre compagnie de rifles continue de défendre Sherbrook avec l'appui d'au moins une HMG Vickers. Nous perdons encore des hommes, mais l'appui des mitrailleuses de deux SPW et des trois blindés du 1Lt Scherer (Pz I, II et IV) font battre en retraite l'ennemi.

Je demande que l'artillerie de marine tire ses dernières salves sur la manufacture, au cas où.

A 05 h 55, je perds mon premier blindé, un Pz IIf touché par une salve d'obus semblant venir du camp entourant la station radar.

Quelques minutes plus tard, le 2Lt Eberbach s'empare de l'église. Au même instant, Conkling perd un Pz 1b en attaquant un Vickers MkVIb retranché dans la manufacture, toujours par des tirs longues portées venant du camp. Il va falloir repérer ces foutus canons !

Je fumigène avant de lancer mes flammenwerfer à l'assaut des deux bâtiments composant la manufacture.

 

A 06 h 00, un autre passage sans dommage d'un avion britannique au-dessus du village qui est entre nos mains. Eberbach continue ses exploits en prenant une équipe de mortiers et anéantissant une section de rifles. Les derniers défenseurs de Sherbrook sont pourchassés impitoyablement dans les maisons dont il ne reste que des gravats. Nous leur faisons payer chacun de nos glorieux morts.

 

Les tirs des mortiers portés sont devenus imprécis. J'ordonne au 1Lt Falkenberg de quitter la plage et de se mettre en position à St Wallace.

 

Le 2Lt Eberbach toujours en pointe vient de laisser la vie dans une embuscade tendue par des sappeurs anglais à la sortie est de ce hameau maudit. Le sergent Mittelberg et son Pz IIf les mettent en fuite vers le 1Lt Conkling qui les balaie à la MG34. Scherer les achève avec les mitrailleuses de son Pz IVd. Eberbach est vengé.

Une équipe de flammenwerfer entre dans le bâtiment principal de la manufacture. Soudain, une énorme explosion et nous perdons le contact avec eux.

L'équipe du sergent Boettcher a plus de chance en pénétrant dans le bâtiment secondaire et chasse au lance-flamme une section de sappeurs.

Je demande aux navires d'escorte encore joignable par radio d'établir un barrage de fumée à l'entrée du camp protégeant la station radar.

A 06 h 00, appuyé par le Pz IVd de Scherer, le sergent Boettcher et son lance-flamme s'empare et nettoie ce qui reste de la manufacture.

 

5) L'assaut final du complexe fortifié abritant la station radar :

 

A 06 h 05, les premières unités (la section du sergent Dittrich appuyé par un SPW 251/A)  progresse à l'abri du bocage vers l'entrée du camp. Ils repèrent et engagent, un sans doute premier, canon anti-aérien de 40 mm à l'angle sud-ouest du camp. Il est couvert par le Vickers MkVIb qui est encore dans la cour de la manufacture. Dittrich doit reculer. Un tir de mortier est demandé sur le canon anglais.

 

Au même moment, j'apprends que des chasseurs anglais s'en prennent à nos barges que j'ai pourtant éloigné au plus loin de la côte. Comptent-ils réellement nous isoler sur cette île et nous faire prisonniers ?

 

Le Vickers Mk sérieusement pris à partie résiste bien jusqu'à ce que son équipage l'abandonne lâchement ! Ensuite une attaque conjointe bien orchestrée permet la destruction par l'inévitable Pz IVd du 1Lt Scherer. S'il survit à cet engagement, je le recommande pour la croix de fer.

Un autre canon anti-aérien de 40 mm est aperçu au milieu du mur ouest. Après un échec de la section schuetzens du sergent Hoernlein, exploit de la section du sergent Wiedemann qui en quelques tirs à 250 m de distance réduit ce canon. Dans la foulée, le sergent Müsser fait exploser le soutien de munition armé d'un FM. Mais son transport est immobilisé puis explose sur des tir d'AT venu du nord. Maintenant, quelques tirs viennent des tranchées entourant le camp. Il est 06 h 10.

 

Le camp retranché est ceinturé par une double muraille en pierre avec entre les deux un fossé.

Nous essayons deux axes d'attaque. Au centre de l'infanterie franchie le premier mur suivi par un Pz Ib qui pousse jusqu'au fossé. Mal lui en prend, il saute sur une mine !

Sous mon commandement direct, je masse de l'infanterie et mes panzers (dont les deux Pz IVd) sur le mur sud et l'entrée du camp sous la protection d'un rideau de fumigènes. Le 1 Lt Scherer augmente sont tableau de chasse (7 victimes jusqu'à présent, il finira à 9) en détruisant deux camions ennemis.

 

L'artillerie de marine continue sa couverture en enfumant l’entrée sud et l'entrepôt au nord où je soupçonne une présence de canons anglais.

L'aviation et l'artillerie anglaises tentent de contrarier notre approche.

Nous sommes presque entrés à l'intérieur du camp ! Après, un bombardement préalable au mortier, l'assaut de deux sections de schuetzens et de deux PZ (II et IV) permet de réduire au silence le canon anti-aérien de 20 mm qui gardait l'entrée sud.

Je demande par radio à l'état-major de commander le bombardement de la centrale électrique par un des deux JU87B-1.

Les tubes des mortiers portés sont trop sollicités. Un second vient de lâcher.

 

Au nord, Stolz et Schultz  prennent un canon anti-aérien de 20 mm et annihilent ses servants assommés par nos mortiers de 81 mm. Puis, ils sont pris à partis par des scouts et un 2 Pdr AT cachés dans la tranchée. Ils perdent un autre SPW 251/1A. Après un feu nourrit, les servants de l'AT fuient et les scouts sont tués.

 

Je demande à Falkenberg de s'approcher à nouveau. Ses tirs perdent en précision.

 

A 06 h 20, nous sommes largement dans le camp anglais. Nous sommes très près de voir aboutir nos efforts.

Le sergent Kleeman découvre un gros bunker d'observation orienté vers l'entrée sud. Il fumigène devant pour que nous le contournions. Les pionniers s'en occuperont plus tard. Nous trouvons un passage praticable par nos panzers. Ils pénètrent aussi dans le camp !

Le stuka vient de passer à 06 h 25, mais il se trompe d'objectif. Il bombarde un camp de toile anglais au lieu de la centrale électrique ! C'est sans conséquence. La centrale est prise dans la foulée. Les sections de sappeurs ennemis qui semblent constituer l'essentiel des troupes restantes  n'ont plus l'air d'avoir le coeur à se battre. Une seconde section est anéantie en abandonnant son poste.

Cinquième succès du sergent Webber dont le Pz IVd détruit en un seul coup au but, un Marn-Herr II.

Je demande un second passage de JU87B-1. Cette fois, sur la station radar où un canon semble être posté.

L'artillerie anglaise continue a être le plus souvent mal réglée et tire le plus souvent sur nos arrières. Qui s'en plaindra chez nous ?

 

06 h 35, l'assaut simultané des deux derniers bastions ennemis commencent, mon groupe sud pour la sation radar et le groupe nord pour l'entrepôt.

Un appui de nos deux derniers mortiers de 81 mm opérationnels est demandé par Stolz suite à l'échec de la section du sergent Heidrich qui a été repoussée de l'entrepôt.

Nos Panzers soutiennent l'action de l'infanterie par des tirs à distance sur deux canons ennemis.

 

Ah Goering ! Ta Lutwaffe ne vaut rien. Le second stuka fait pire que le premier en prenant mes panzers pour cible. Heureusement, que le pilote louperait une vache dans un couloir !

Sans doute conscient de son erreur, il a toutefois condescendu à ne par larguer ses bombes sur mes hommes !!! J'hésite à demander un autre passage ...

 

Les  81 mm portés arrosent généreusement l'entrepôt. Après avoir regroupé ces hommes, le sergent Heidrich se rue à l'intérieur et emporte la mise. Les sappeurs anglais battent en retraite, mais sont massacrés à l'extérieur.

Les pionniers du sergent Stumpf détruisent le bunker situé à l'entrée sud.

Un dernier coup de rein et le sergent Dittrich s'empare de la station radar. Les derniers défenseurs ennemis sont faits prisonniers. Il est 06 h 45 et la mission est définitivement une réussite totale. Tous les objectifs sont entre nos mains avec 45 minutes d’avance sur l’horaire prévue par l’Etat Major du général von Steelgun.

 

Les pertes ennemies s'élèvent à :

 

 

Quant à nos pertes, elles sont de :

 

 

 

Johan-Peter von Gersen

Kommandeur